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Déconfinement, réouverture des cafés et restaurants, dette des pays africains : le 8h30 de Louis Aliot

Le député du Rassemblement national était l'invité du "8h30franceinfo" mercredi 15 avril 2020.

Article rédigé par franceinfo
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Louis Aliot, député du Rassemblment national, à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, le 6 mars 2020. (MICHEL CLEMENTZ / MAXPPP)

Le déconfinement à partir du 11 mai "tient à une chose : masques, protection et dépistage", estime Louis Aliot, député du Rassemblement national, sur franceinfo mercredi 15 avril. "Nous payons notre incapacité à fournir des masques, d’abord aux corps de santé et ensuite à l’ensemble de la population", ajoute-t-il.

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"La pénurie mondiale, elle n’est pas tombée du jour au lendemain. Si on écoute Mme Buzyn, on savait à partir de fin janvier qu’il y allait avoir un gros souci de pandémie, notamment en Europe. Donc, il aurait fallu le prévoir à ce moment-là", regrette Louis Aliot.

Réouverture des cafés et restaurants

Lors de son allocution lundi, Emmanuel Macron a annoncé la prolongation du confinement "le plus strict" jusqu'au 11 mai. Les crèches, écoles, collèges et lycées doivent rouvrir "progressivement" à partir de cette date, tandis que des lieux recevant du public, notamment les cafés ou restaurants, resteront fermés jusqu'à nouvel ordre. 

"Je ne comprends pas qu’on puisse rouvrir les écoles et les salons de coiffure, et tenir fermés les cafés et les restaurants", déplore le député du Rassemblement national. Selon Louis Aliot, les établissements peuvent "diminuer leurs surfaces commerciales pour tenir compte des gestes barrières" mais aussi "diviser par deux ou trois le nombre de tables en terrasse, s’ils en ont une" pour recommencer malgré tout une activité à partir du 11 mai.

Dette des pays africains

Après la proposition d’Emmanuel Macron d’un moratoire sur la dette des pays africains, Louis Aliot a réagi. "S’il n’y a pas de conditions, nous ne sommes pas d’accord", affirme le député du Rassemblement national.

"On peut le faire s’il y a des contreparties, estime Louis Aliot, en matière de gestion des affaires publiques, de gestion de l’immigration, de corruption". Pour le député RN, "c’est difficile de dire à certains pays on va rayer votre dette comme ça, alors qu’il y a à la tête de ce pays des dictateurs, des gens qui s’en mettent plein les poches, des professionnels de la corruption".

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