Des rues vides, des Français confinés chez eux : on ne verra plus ces images du confinement. C’est la principale conséquence de l’arrêt de l’état d’urgence sanitaire à partir du 10 juillet. En revanche, le Premier ministre pourra prendre quelques mesures exceptionnelles jusqu’au 10 novembre concernant les déplacements et l’accès aux moyens de transport, ainsi que l’ouverture d'établissements recevant du public et les rassemblements sur la voie publique.Des "outils juridiques" nécessaires pour la majoritéUne transition de quatre mois nécessaire, selon les spécialistes. Les députés de la majorité se félicitent de cette décision. "Il est important, si nous avons des zones précises sur notre territoire dans lesquelles il y a une résurgence de l’épidémie, de pouvoir peut-être fermer les commerces, de refermer les écoles, etc. Le gouvernement a besoin de ces outils juridiques pour ce faire", explique Yaël Braun-Pivet, députée LREM des Yvelines. L’opposition dénonce elle ce projet de loi, qui permet encore des exceptions.