Déconfinement : l'inquiétude des professionnels du secteur de l'hôtellerie et de la restauration
L'annulation de 750 millions d'euros de charges fiscales et sociales pour les entreprises de l'hôtellerie et la restauration fait partie des annonces du gouvernement. Les professionnels du secteur sont pourtant inquiets pour leur avenir, n'ayant pas encore de date de réouverture.
Malgré le soleil, il range sa terrasse, située à Collonges-la-Rouge (Corrèze). C'est une situation paradoxale pour Guillaume Squeren, qui n'était pas revenu dans son établissement depuis un mois et le début du confinement. Au lendemain de sa prolongation pour une durée encore inconnue, le cafetier regrette l'absence d'aménagement. "Je trouve dommage de mettre trente élèves dans une classe, surtout des petits qui ont du mal à respecter les règles d'hygiène, mais que nous, on nous empêche de pouvoir travailler", regrette le gérant qui évoque une ouverture partielle "au moins".
Tout Collonges-la-Rouge s'inquiète
Des loyers qui courent et des promesses d'embauche en suspens pour le restaurant Le Cantou, une institution dans le village. Ici, chaque saison, une quinzaine de travailleurs saisonniers viennent prêter main forte. Combien en faudra-t-il cette année et à partir de quand ? Plus généralement, c'est tout Collonges-la-Rouge qui s'inquiète : la non-ouverture des six bars et restaurants du village va fortement impacter la trentaine de commerces, dont la plupart sont des boutiques saisonnières.
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