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Déconfinement et retour au travail : "Un casse-tête d’organisation", dénonce l'association des DRH

Le déconfinement à partir du 11 mai est "un casse-tête d’organisation pour les DRH et pour tout le monde", estime ce lundi sur franceinfo Benoît Serre, le vice-président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines.

Article rédigé par franceinfo
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Illustration de l'aménagement des lieux de travail en raison du Covid-19 et du déconfinement professionnel. (REMI DUGNE / MAXPPP)

À l'approche du 11 mai et du déconfinement progressif, l'Association nationale des directeurs des ressources humaines s'interroge sur les modalités de retour au travail. "Qui faire revenir ? Pourquoi je les fais revenir, comment je les manage, comment je recrée le collectif de travail ?", les questions sont nombreuses, explique le vice-président de l'association, Benoît Serre, à franceinfo. "Vous avez la dimension physique des locaux, le fameux protocole. Mais vous avez aussi l'organisation opérationnelle de l'entreprise avec des équipes qui sont partiellement là, d'autres qui ne sont pas là, d'autres qui reviennent", détaille Benoît Serre.

Des "règles à géométrie variable"

Le vice-président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines juge le protocole de déconfinement pour les entreprises "un peu monolithique", "même s'il ouvre quelques marges de manœuvre". Ainsi, la règle des 4 m² par salarié, "cela signifie que vous divisez par quatre vos surfaces, explique Benoît Serre, ça va être très compliqué. Il va falloir le faire. De toute façon, on n'a pas de base de choix." Si "on se rend compte que la distanciation sociale devient très difficile à maintenir, alors on fournira des masques", ajoute-t-il. Il précise qu’il y a aussi une nécessité "d’information" à faire "auprès des salariés".

Jusqu’au 2 juin, "les entreprises vont être assez dépendantes pour les salariés qui sont concernés" par les réouvertures ou non d’écoles, ce seront des "règles un peu à géométrie variable", selon Benoît Serre. Ensuite, il explique que "cela va être sans doute beaucoup plus contraint en termes d'acceptation du chômage partiel ou d'une autre forme d'interruption et de suspension du contrat de travail pour des faits d'école".

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