Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : plongée dans le quotidien d'un centre de santé, véritable relai des hôpitaux

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Covid-19 : le quotidien d'un centre de santé en région parisienne
Covid-19 : le quotidien d'un centre de santé en région parisienne Covid-19 : le quotidien d'un centre de santé en région parisienne (France 3)
Article rédigé par France 3 - B.Aparis, E.Martin, C.Beauvalet
France Télévisions
France 3

Les équipes de France 2 se sont rendues, pour le 19/20, mardi 30 mars, dans un centre de santé de région parisienne. Loin des urgences, mais véritables relais des hôpitaux, ses équipes sont elles aussi confrontées à la pression de l'épidémie de Covid-19.  

Au pied du quartier des Pyramides, à Evry (Essonne), le centre de santé Pierre et Marie Curie vit au rythme du Covid-19. Dans son cabinet, le docteur David Song Matha, l'un des six docteurs de la structure, est particulièrement vigilant : 40% de ses patients consultent pour le Covid. Une jeune femme n'a pas échappé à la contamination et a toujours des séquelles. "Après quatre mois, je n'ai toujours pas l'odorat", confie cette dernière. Une rééducation chez un spécialiste lui est prescrite. Avant, pendant ou après, la maladie laisse des traces, et l'onde de choc sera durable. Le médecin cite notamment "ceux qui ont eu le Covid et qui continuent à avoir des signes du Covid, jusqu'à présent, en termes de fatigue, de maux de tête, et même de troubles psychiques". 

Des consultations en vidéo

Sans être infectés, certains patients sont paralysés par l'idée de l'attraper. Une conductrice de bus est en arrêt de travail, et opte ainsi pour une téléconsultation. "Je me suis dit, 'si j'attrape ce virus, je pars'. (…) La mort me terrifie." Une vingtaine de professionnels partagent les locaux du centre depuis 2018. Loin des urgences et des hôpitaux, l'équipe est elle aussi confrontée à la pression de l'épidémie. "Quand il y a une surcharge par rapport au Covid dans les hôpitaux, (…) ce sont tout autant de lits qui étaient dédiés à d'autres pathologies qui sont fermés, et ces patients-là, on les reçoit", explique le Dr. Hermann Mbongo.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.