Covid-19 : "On a prévu un accueil, partout en France, des enfants de soignants" si leurs classes venaient à fermer, dit Gabriel Attal
Dans le même temps, le porte-parole du gouvernement assure que "le vivier de remplaçants" a été augmenté pour pallier les cas positifs chez les enseignants.
Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a confirmé mardi 4 janvier sur France Inter que l'exécutif prévoyait de mettre en place "un accueil, partout en France, des enfants de soignants", si leurs classes venaient à fermer en raison de cas de Covid-19. Il s'agit de "faire en sorte que les soignants puissent continuer à travailler" en accueillant leurs enfants à l'école.
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La priorité du gouvernement reste de ne pas fermer les écoles pour l'ensemble des élèves.
"On veut que les enfants puissent continuer à aller à l'école le plus possible."
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernementà franceinfo
"L'impact de la circulation d'Omicron sur les principaux services publics est à ce stade modéré", a d'ailleurs assuré Gabriel Attal, en raison des mesures d'isolement assouplies permettant aux cas contacts vaccinés de ne plus s'isoler à la condition de se faire tester régulièrement.
Dans le même temps, le gouvernement a décidé "d'augmenter le vivier de remplaçants" dont on dispose pour pallier les cas positifs chez les enseignants. Ce vivier, selon ses chiffres, a été porté à 9 % du total des enseignants, soit une augmentation de 30 % grâce "à des jeunes retraités et des étudiants".
.@GabrielAttal : "Nous avons prévu un accueil, partout en France, des enfants de soignants, pour faire en sorte que les soignants puissent continuer à travailler. Si les enfants étaient amenés à devoir rester chez eux, évidemment, on prévoit un accueil à l’école". #le79inter pic.twitter.com/xLLuIdvXeV
— France Inter (@franceinter) January 4, 2022
Interrogé sur la possibilité de distribuer aux enseignants des masques FFP2 pour mieux les protéger de la pandémie, Gabriel Attal a estimé que cela dépendait de la doctrine scientifique du Haut Conseil de la santé publique, laquelle estime aujourd'hui "que le masque chirurgical apporte une protection suffisante en population générale". Un nouvel avis sur la question sera rendu "d'ici à la fin de la semaine" et "si la doctrine scientifique était amenée à évoluer, évidemment que [le gouvernement] fera évoluer les choses". Gabriel Attal a par ailleurs assuré qu'il "n'y a aucune pénurie de masques FFP2". "Les circuits d'approvisionnement fonctionnent", a-t-il ajouté, rappelant qu'un "stock d'État de masques a été reconstitué", comportant "plusieurs centaines de millions de masques FFP2".
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