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Covid-19 : "Nous développerons peut-être les autotests pour des classes de collège, fin mai", affirme Jean-Michel Blanquer

Alors que les collèges et lycées font leur rentrée en présentiel lundi, le ministre de l'Education nationale assure dans "Le Journal du dimanche" que l'école est "loin d'être le facteur principal" dans les contaminations.

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Jean-Michel Blanquer lors d'une conférence de presse sur la situation sanitaire, au ministère de la Santé, à Paris, le 22 avril 2021. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

"Il faut arrêter d'être obnubilé par le rôle de l'école dans les contaminations." A la veille de la rentrée en présentiel des collèges et lycées, en demi-jauges, Jean-Michel Blanquer assure dans Le Journal du dimanche en date du 2 mai (article abonnés) que l'école "est loin d'être le facteur principal" dans la propagation de l'épidémie de Covid-19.

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Le ministre de l'Education nationale signale toutefois la montée en puissance de la stratégie "tester, alerter, protéger" dans les établissements scolaires. "Après les tests antigéniques du premier trimestre, les tests salivaires du deuxième, nous proposons maintenant les autotests", explique-t-il. 

Ces autotests vont être déployés dans les lycées à partir du 10 mai. Comment ce dépistage va-t-il se dérouler ? "On choisit un lieu dédié à l'intérieur du lycée puis, classe par classe, les élèves viennent pratiquer leur autotest, sur le temps scolaire, sous la supervision d'un personnel médical, de médiateurs ou de volontaires", détaille Jean-Michel Blanquer, précisant que l'accord de la famille est nécessaire. Si ces autotests ne seront pas proposés dans les écoles primaires, "nous [les] développerons peut-être pour des classes de collège, fin mai", annonce le ministre.

"La reprise en primaire s'est bien passée"

Interrogé sur la réouverture des collèges et lycées alors qu'une décrue de l'épidémie s'amorce à peine, Jean-Michel Blanquer rappelle "les enjeux éducatifs, psychologiques, de santé et d'avenir" pour les élèves. "Malgré les craintes, la reprise en primaire s'est bien passée", assure-t-il, soulignant qu'un protocole strict est appliqué, avec la fermeture des classes dès le premier cas de Covid-19. Protocole qui pourrait être assoupli "si la situation s'améliore" : "Nous pourrions par exemple envisager de fermer de nouveau les classes à partir de trois cas, ou, peut-être, de rétablir les classes entières pour tous les lycéens et les collégiens, mais il est bien sûr trop tôt pour le dire."

S'agissant de la vaccination du personnel enseignant, le ministre s'en réfère au calendrier : à partir de la prochaine semaine, les professeurs de plus de 50 ans ayant en charge des élèves handicapés et les AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) seront éligibles, puis les personnels de maternelle (professeurs et Atsem) de plus de 50 ans. "Il est normal qu'une personne en surpoids de 45 ans puisse être vaccinée avant un professeur de 30 ans", estime-t-il, soulignant que les enseignants de plus de 50 ans "auront toujours accès à des centres dédiés" et que "l'ensemble des personnels recevra la première injection avant les vacances d'été".

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