Covid-19 : les hôpitaux passent "en organisation de crise" pour prévenir une aggravation de la situation sanitaire
Selon la direction générale de la santé, "l'objectif est de mobiliser tous les acteurs de santé d'un territoire dans l'éventualité d'une reprise épidémique".
"Organisation de l'offre de soins en prévision d'une nouvelle vague épidémique". Voici le titre de la circulaire, révélée par Le Journal du dimanche (article payant) dans son édition du février et signée par la direction générale de la santé (DGS) et par celle de l'offre de soins (DGOS). Elle place en état d'alerte les Agences régionales de santé (ARS) et les hôpitaux et cliniques pour faire face à une éventuelle nouvelle vague de Covid-19. "Cette organisation de crise doit être mise en œuvre dans chaque région, quel que soit le niveau de tension hospitalière, et doit être opérationnelle dès le jeudi 18 février", assure le courrier.
Cette lettre assure que "la situation épidémique est préoccupante", comme l'indique BFMTV, car la progression importante du virus et de ses variants dans différentes régions influe fortement sur la "sollicitation de l'offre de soins". "Il s'agit d'une démarche d'anticipation, a précisé le service presse de la direction générale de la santé à France Télévisions. Son objectif est de mobiliser tous les acteurs de santé d'un territoire dans l'éventualité d'une reprise épidémique qui, alors que les variantes du virus circulent, peut se produire."
Toutes les ressources mobilisées
Cette circulaire s'organise en trois axes : une "organisation de crise robuste et résiliente", l'augmentation de la capacité du nombre de lits, notamment dans les services de réanimation et de soins intensifs, ainsi qu'une optimisation du "parcours de soin des patients Covid et non-Covid". Toutes les ressources humaines, comme la réserve sanitaire, devraient être mobilisées et les dispositifs facilitant l'augmentation du temps de travail des soignants reconduits.
Les transferts de patients entre régions, fréquents lors des première et deuxième vagues, pourraient "s'avérer plus difficilement réalisables (...) dans l'éventualité d'une troisième vague", précise le document. La circulaire prévoit également que le personnel atteint du Covid-19, même légèrement ou asymptomatiques, ne pourront plus continuer à travailler. Ils auront obligation de s'isoler sept jours en cas de contamination par le virus "originel" ou le variant anglais et dix s'il s'agit des variants sud-africain ou brésilien.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.