Covid-19 : le régulateur européen approuve le recours au vaccin Moderna pour les 6 ans et plus
L'EMA a également donné son feu vert à la dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-BioNTech, appelé Comirnaty, pour les enfants de 12 ans et plus.
Vers une évolution de la politique vaccinale pour les enfants européens. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé, jeudi 24 février, l'utilisation du vaccin anti-Covid de Moderna pour les enfants de 6 ans et plus. Il n'était jusqu'à présent autorisé qu'à partir de 12 ans au sein des 27 pays de l'Union européenne. L'EMA a également donné son feu vert à la dose de rappel du vaccin anti-Covid de Pfizer-BioNTech, appelé Comirnaty, pour les enfants de 12 ans et plus.
"Les preuves indiquent que l'efficacité et l'innocuité de Spikevax [le vaccin de Moderna] chez les enfants âgés de 6 à 11 ans sont similaires à celles observées chez les adultes", souligne l'EMA dans un communiqué. La dose administrée aux enfants âgés de 6 à 11 ans sera inférieure à celle administrée aux individus âgés de plus de 12 ans.
"Les bénéfices de Spikevax dans ce groupe d'âge l'emportent sur les risques, en particulier chez les personnes souffrant d'affections qui augmentent le risque de développer une forme sévère du Covid-19", a ajouté le régulateur. Les effets secondaires sont généralement "légers ou modérés" et s'améliorent quelques jours après la vaccination.
Le rappel pour les plus de 12 ans dépendra de la dynamique de l'épidémie
"Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA a recommandé qu'une dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 Comirnaty puisse être administrée, le cas échéant, aux adolescents à partir de 12 ans", a déclaré le régulateur européen dans un communiqué séparé.
L'EMA a toutefois souligné que la décision d'offrir ou non une dose de rappel du sérum aux 12 ans et plus devra tenir compte de facteurs tels que la "propagation et la gravité probable de la maladie (en particulier avec le variant Omicron) chez les personnes plus jeunes". Le risque connu d'effets secondaires, "notamment la complication très rare mais grave de la myocardite", et l'existence d'autres mesures de protection et restrictions doivent également être pris en compte, a noté l'EMA.
Les avis de l'EMA vont maintenant être transmis à la Commission européenne, qui rendra prochainement une décision finale.
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