Covid-19 : le pic de la seconde vague a été franchi, notamment grâce à l'effet des couvre-feux, selon Santé publique France
L'agence dit constater un "effet direct" des mesures prises dans les semaines qui ont précédé le reconfinement. C'est dans les grandes agglomérations que la diminution des différents indicateurs est la plus nette.
Le pic épidémique de la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 a sans doute été franchi en France, affirme Santé publique France (SPF) dans un communiqué, vendredi 20 novembre. Pour l'agence, qui détaille les indicateurs expliquant son optimisme, cette évolution est notamment le résultat des couvre-feux instaurés dans plusieurs métropoles, mi-octobre.
>> Suivez l'évolution de l'épidémie et les décisions sur le confinement dans notre direct
"Même si les indicateurs restent à des niveaux élevés, leur observation suggère que le pic épidémique de la seconde vague a été franchi", écrit Santé publique France, tout en rappelant que les "mesures de prévention" restent nécessaires.
Un mois de recul sur l'effet des couvre-feux
L'agence observe "une diminution franche de tous les indicateurs". Elle ajoute que cette baisse est "plus marquée dans les premières métropoles mises sous couvre-feu", ce qui semble confirmer l'utilité de ces mesures.
Dans certaines métropoles, dont Paris, Lyon et Marseille, les couvre-feux avaient démarré le 17 octobre, ce qui laisse assez de temps pour constater aujourd'hui leur impact sur les contaminations mais aussi sur les cas graves et la mortalité.
La mesure avait été étendue à d'autres métropoles, dont Nice, le 24 octobre. Puis le confinement avait pris effet dans toute la France à partir du 30 octobre.
Pour la première fois, les hospitalisations diminuent
Plus largement, à l'échelle de tout le pays, la semaine du 9 au 15 novembre a vu une baisse simultanée du nombre de nouveaux cas de contamination confirmés (-40%), des hospitalisations (-13%) et des admissions en réanimation (-9%).
Le nombre de morts, lui, "semble se stabiliser pour la première fois après plusieurs semaines d'augmentation" : il s'est élevé à 3 756 pour la semaine du 9 au 15 novembre, contre 3 817 la précédente.
C'est également "la première fois" depuis le début de la seconde vague que les hospitalisations et les admissions en réanimation diminuent d'une semaine à l'autre, selon l'agence : 17 390 contre 19 940 la semaine précédente pour les premières, et 2 761 contre 3 037 pour les deuxièmes.
Enfin, "182 783 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés par RT-PCR et tests antigéniques" la semaine du 9 au 15 novembre, contre 305 135 la précédente.
Le taux de positivité des tests PCR (proportion du nombre de cas positifs sur le nombre total de gens testés) est lui aussi en baisse (16,2% contre 19,7%).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.