Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : le gouvernement va mettre en place une aide pour les travailleurs précaires, annonce Elisabeth Borne

Cette aide individualisée et versée par Pôle emploi doit concerner "environ 300 000 personnes, dont 70 000 jeunes" et "son versement durera le temps que le marché du travail se stabilise", a précisé la ministre dans une interview au quotidien "Les Echos".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, à l'Assemblée nationale, le 24 novembre 2020. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Une "aide exceptionnelle". Avant la conférence de presse de Jean Castex, qui doit préciser jeudi 26 novembre les conditions de l'assouplissement du confinement, Elisabeth Borne a annoncé un coup de pouce pour les personnes précaires qui travaillaient "significativement, même s'ils alternaient période de travail et de chômage" avant la crise du Covid-19. La ministre du Travail veut garantir "un revenu de remplacement mensuel minimal", indique-t-elle dans une interview parue jeudi dans Les Echos (article pour les abonnés).

Cette aide individualisée et versée par Pôle emploi doit concerner "environ 300 000 personnes, dont 70 000 jeunes" et "son versement durera le temps que le marché du travail se stabilise", ajoute-t-elle. Emmanuel Macron avait annoncé une "réponse exceptionnelle" pour "les saisonniers, les extras qui n'ont plus d'engagement depuis des mois, les précaires qui travaillaient les années précédentes, mais ne retrouvent plus d'emplois". Il avait aussi évoqué "les jeunes qui n'arrivent à trouver ni emploi étudiant ni premier emploi", affirmant que "le plan 'Un jeune, une solution' fera l'objet de moyens accrus".

Le télétravail reste la règle jusqu'aux fêtes de Noël

Sur ce point, le plan présenté en juillet "se déploie très bien", affirme la ministre, qui cite notamment "128 000" intentions de recours à la prime à l'embauche d'un jeune (jusqu'à 4 000 euros) et "172 000 demandes" d'aide à l'embauche d'un apprenti (5 000 euros pour un apprenti de moins de 18 ans ou 8 000 euros pour un majeur), espérant "battre le record" de contrats signés en 2019.

Sur la prise en charge du chômage partiel, dont les règles doivent devenir moins favorables au 1er janvier, elle indique que "les entreprises fermées administrativement continueront de bénéficier d'une prise en charge totale, sans limitation de durée", et évoque d'autres "ajustements" possibles. Quant au télétravail, qui depuis fin octobre est "la règle" dans les entreprises qui le peuvent, elle affirme que "le protocole sanitaire concernant les entreprises va continuer à s'appliquer dans ses termes actuels jusqu'aux vacances de Noël".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.