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Covid-19 : la prime mensuelle pour certains infirmiers est "loin des attentes de la profession", selon Thierry Amouroux

Le porte-parole du Syndicat national des personnels infirmiers réagit mardi 28 décembre à l'annonce par Jean Castex d'une prime mensuelle de 100 euros nets pour les infirmiers et infirmières des services de soins critiques et de réanimation.

Article rédigé par franceinfo
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Du personnel soignant à l'oeuvre à l'hôpital Ambroise Paré, à Paris, le 8 mars 2021. (ALAIN JOCARD / AFP)

"C'est toujours ça de pris, mais c'est loin des attentes de la profession", a réagi Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des personnels infirmiers, mardi 28 décembre sur franceinfo, après l'annonce le même jour par le Premier ministre, Jean Castex, d'une prime mensuelle de 100 euros nets pour les infirmiers et infirmières des services de soins critiques et de réanimation dès janvier 2022.

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"C'est bien de reconnaître la spécificité des infirmiers de réanimation, qui exige une technicité particulière, mais il faut bien comprendre que l'ensemble des infirmiers sont sous-payés en France", a ajouté Thierry Amouroux. "Malgré le Ségur de la santé qui a revalorisé une partie des soignants, on reste [en France] très en dessous du salaire infirmier moyen au niveau européen, ce qui entraîne de nombreux départs de jeunes vers l'étranger", a-t-il assuré. Selon lui, "en Suisse ou au Luxembourg, par exemple, le salaire infirmier moyen est le double" de celui dans l'hexagone.

"La dernière fois qu'ils nous ont fait [le gouvernement] une annonce de revalorisation des soignants, le 12 avril dernier, il a fallu attendre fin décembre pour que ce soit effectif", a lancé Thierry Amouroux. "On attend de voir ce que ça va donner pour cette annonce de prime", a-t-il encore déclaré.

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