Cet article date de plus de deux ans.

Covid-19 : l'Angleterre abandonne la quasi totalité des restrictions sanitaires

Depuis le début de la pandémie, l'Angleterre s'est toujours montrée plus réticente que le reste du Royaume-Uni (Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) à mettre en œuvre des restrictions.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une affiche pour le port du masque dans les transports en commun à Londres, le 19 janvier 2022. (RASID NECATI ASLIM / ANADOLU AGENCY / AFP)

Une page se tourne. L'Angleterre a laissé derrière elle, jeudi 27 janvier, la quasi-totalité des restrictions en vigueur pour lutter contre le Covid-19, avec lequel, espère le gouvernement, la population va s'habituer à vivre comme elle le fait avec la grippe. "Alors que le Covid devient endémique, nous devons remplacer les obligations légales par des conseils et recommandations", a souligné la semaine dernière Boris Johnson devant les députés. Ce vent de liberté tombe à point pour le Premier ministre britannique, plus que jamais fragilisé par le scandale des fêtes à Downing Street durant les confinements.

Après avoir mis un terme, il y a une semaine, à la recommandation de travailler chez soi pour ceux qui le peuvent, l'Angleterre abandonne à présent les autres restrictions, parmi les plus légères en Europe, introduites en décembre face à la déferlante de cas Omicron : obligation du port du masque en intérieur dans les lieux publics et du passeport vaccinal pour les événements accueillant un public nombreux. Opposé à la levée de l'obligation du port du masque dans les transports en commun, le maire de Londres Sadiq Khan a annoncé maintenir cette mesure dans la capitale.

Plus réticente que le reste du Royaume-Uni (Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) à mettre en œuvre des restrictions, l'Angleterre les avait, une première fois, levées en quasi-totalité le 19 juillet dernier – surnommé le "jour de la liberté". Mais l'émergence à l'automne du variant Omicron, encore plus contagieux que Delta, a conduit le gouvernement de Boris Johnson à déclencher son "plan B", malgré l'opposition d'une partie de sa majorité.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.