Covid-19 : "Il faut rester positif" mais "l'hiver va être difficile, nous devons donc redoubler d'efforts", explique un infectiologue
Dans un point sur l'épidémie de Covid-19 lundi, le directeur général de la Santé a indiqué que "nous sommes encore loin de l'objectif des 5 000 cas par jour".
"Il faut rester positif", a réagi lundi 7 décembre sur franceinfo le professeur Enrique Casalino, infectiologue et chef du service des urgences à l'hôpital Bichat à Paris, après l'intervention de Jérôme Salomon. Le directeur général de la Santé, qui a fait le point sur l'épidémie de Covid-19, a estimé que "nous sommes toujours face à un risque élevé de rebond épidémique", et que "nous sommes encore loin de l'objectif des 5 000 cas par jour".
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Enrique Casalino note que "la phase décroissante de l'épidémie est très rapide. Mais ensuite, il y a un ralentissement". Il veut rester "optimiste dans l'âme" et souligne que "dans la plupart des régions, cette tendance se confirme, même si dans certains départements, la situation est un peu plus inquiétante".
Il faut "se serrer les coudes"
Pour l'infectiologue, il faut continuer à "persévérer dans les sacrifices qui ont été consentis, les efforts et les contraintes que les Français ont acceptés et qu'ils ont mis en place". Il salue "l'effort collectif" et assure qu'il faut "se serrer les coudes" et qu'"il faut que l'engagement de chacun soit total dans l'intérêt de chacun d'entre nous et de nos proches". Il en appelle à "l'enthousiasme" des Français. "Nous serons capables de passer les vacances avec nos familles, même s'il y a un certain nombre de limitations". Malgré les contraintes, il reste "convaincu que si chacun fait un effort, nous pourrons passer des bonnes fêtes".
"L'hiver va être difficile, ajoute l'infectiologue. Nous devons donc redoubler d'efforts." Mais il plaide pour "donner un objectif positif à chacun des Français pour que l'adhésion au projet de prévention" fonctionne. "Il faut que la confiance se réinstalle parce qu'aujourd'hui, le plus grand défi va être de convaincre les Français d'accepter la vaccination. Il faut rester enthousiaste et chercher l'engagement des Français, et pas du tout la peur. La peur n'est pas un bon élément de prévention."
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