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Coronavirus : un robot de décontamination à UV testé au Médipôle de Lyon-Villeurbanne

L'appareil est capable de réduire de façon majeure la quantité de pathogènes présents dans l’environnement. Actuellement testé dans les urgences et l'unité Covid du plus grand centre hospitalier de France, il intéresse d'autres établissements.

Article rédigé par Christophe Vincent
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Entrée de l'unité Covid-19 au Médipôle de Villeurbanne. (JOEL PHILIPPON / MAXPPP)

Il y en a 800 aux Etats-Unis et 15 en Lombardie. Conçu à San Antonio au Texas, un robot de décontamination à UV est testé depuis une semaine dans le plus gros hôpital privé de France (740 lits), situé à Villeurbanne dans le département du Rhône. 

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La chambre d'urgence Covid du Médipôle Lyon-Villeubanne est bouclée. Au milieu, le robot se met en marche. Le nettoyage dure 5 minutes. "Ce sont des UV à haute énergie. Ces longueurs d’ondes, on le sait, ont un pouvoir contre les pathogènes, les bactéries, les virus mais aussi les champignons, explique Guillaume Ranchon, chef des urgences du Médipôle. L’efficacité est démontrée par des tests avec une réduction majeure de la quantité de pathogènes présents dans l’environnement. La machine est efficace dans un rayon de quatre mètres environ."

Lors d'un nettoyage manuel, 50% des surfaces restent infectées. L'hôpital est prêt à payer 180 000 euros, le prix du robot, pour protéger son personnel de ménage. "Il nous paraît important de l’avoir, non seulement dans nos urgences mais également pour tous nos services d’hospitalisation, indique Christophe Gagneux, directeur des soins. Puisqu’au quotidien il y a aussi des infections nosocomiales que nous redoutons, contre lesquelles nous luttons chaque jours et donc cet appareil sera un très bon complément à toutes nos pratiques d’hygiène hospitalière." Le robot nettoyeur doit bientôt aussi être testé par les marins-pompiers de Marseille et l'hôpital Georges Pompidou à Paris.

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