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Coronavirus : télécharger TousAntiCovid "est un geste barrière supplémentaire", assure Cédric O

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cédric O
cédric O cédric O (France 2)
Article rédigé par France 2 - Guillaume Daret
France Télévisions

Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications, est l’invité des "4 Vérités" de France 2 vendredi 23 octobre.

Cédric O a présenté jeudi 22 octobre la nouvelle application TousAntiCovid pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Plusieurs milliers de Français n’ont pas réussi à la télécharger jeudi soir et cette nuit. "On a eu un petit succès hier soir, un trop grand afflux de gens en même temps et le système n’a pas tenu, mais le problème a été réglé pendant la nuit", se justifie le secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications vendredi matin dans les "4 Vérités". "Il faut la télécharger, c’est un geste barrière supplémentaire".

StopCovid a été un fiasco avec 2,8 millions de téléchargements. Pourquoi la nouvelle version aurait-elle plus de succès ? "StopCovid est sortie au moment où on voulait que l’épidémie soit finie. On se rend compte qu’elle va durer et qu’on a besoin de nouveaux outils de lutte. On a ajouté de nouvelles fonctionnalités aussi", explique Cédric O.

"On espère que suffisamment de monde va télécharger cette application parce qu’elle sera utile avec environ vingt millions de téléchargements. Nous ne rendrons pas son téléchargement obligatoire parce que nous faisons le pari de faire confiance aux Français", ajoute-t-il.

Obliger les réseaux à "modérer"

TousAntiCovid n’est pas compatible dans les autres pays européens "parce qu’on a fait le choix de ne pas passer par une solution offerte par Apple et Google", conclut-il sur le sujet.

Faut-il mettre fin à l’anonymat sur les réseaux sociaux ? Cela "n’aurait jamais empêché la mort de Samuel Paty puisque les personnes incriminées le faisaient sous leur nom. De plus, ce serait facile à contourner et peut-être anticonstitutionnel", selon Cédric O.

En revanchen, le ministre veut "contraindre les réseaux sociaux à mettre en place une modération efficace. Les contraindre, ça veut dire des sanctions et des amendes d’au moins 4% du chiffre d’affaires. Un texte européen ambitieux doit être présenté début décembre. Il faut que la puissance publique soit respectée".

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