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Coronavirus : Marine Le Pen prépare un "livre noir" sur la gestion de la crise

Selon la députée du Pas-de-Calais, "un certain nombre de mesures" pour le déconfinement "vont dans le bon sens mais il y a des carences considérables".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Marine Le Pen lors d'un débat à l'Assemblée nationale, à Paris, le 17 avril 2020. (THOMAS COEX / POOL / AFP)

Marine Le Pen a affirmé, vendredi 8 mai, qu'elle travaillait sur un "livre noir" de la crise sanitaire due à l'épidémie de Covid-19, pour mettre le gouvernement "devant ses responsabilités". "Faire la liste des erreurs, c'est éviter de les commettre à nouveau", a déclaré la présidente du Rassemblement national à la presse, à l'issue de la cérémonie du 8-Mai à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

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"Quand tous les mensonges" de l'exécutif "seront mis les uns après les autres, on s'apercevra que, probablement, c'est le gouvernement [français] qui a le plus mal géré cette crise et de surcroît a fait preuve de mépris à l'égard de la population", a-t-elle poursuivi. Selon la députée du Pas-de-Calais, qui portait un masque pendant la cérémonie, "un certain nombre de mesures" pour le déconfinement "vont dans le bon sens mais il y a des carences considérables, notamment le choix du gouvernement de ne pas rendre obligatoire le masque dans l'espace public".

Si Marine Le Pen a ainsi salué la "souplesse permettant aux maires et aux préfets" de décider de la réouverture des plages, qui sont "les jardins de ceux qui n'en ont pas", elle a néanmoins déploré que "toutes les promesses du gouvernement", comme de mettre des masques gratuitement à disposition de la population, ne soient "pas tenues". "La population a bien compris que ces masques étaient totalement légitimes, contrairement à ce que le gouvernement nous a dit", a-t-elle affirmé.

"J'attends de voir si les promesses vont être respectées, c'est-à-dire que tous ceux qui sont symptomatiques ou asymptomatiques pourront se faire tester. Pour l'instant, ça ne semble pas être le cas", a estimé Marine Le Pen, martelant vouloir des masques "obligatoires et gratuits" et déplorant un "trou noir", celui des "traitements".

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