Chaque jour il sont plus nombreux : des travailleurs journaliers désormais sans emploi en raison du coronavirus. Pour faire vivre leur famille, pas d'autres choix que les colis alimentaires distribués aux plus vulnérables. "Depuis le début de l'épidémie, on reste à la maison sans rien faire. L'argent ne rentre plus, les marchés dans lesquels je travaille sont tous fermés depuis maintenant 16 jours", se désole un travailleur.L'épidémie de coronavirus a accentué les disparitésEn Égypte, près d'un habitant sur trois vit avec moins d'1,50 euros par jour et l'épidémie de coronavirus a accentué les disparités. L'association humanitaire EFB est aujourd'hui en première ligne. Les livraisons ont doublé et ce n'est qu'un début. Depuis mi-mars, le pays est au ralenti. Mercredi 8 avril, les autorités ont annoncé la prolongation du couvre-feu.