Coronavirus : la complexité du déconfinement dans les transports publics
Le gouvernement impose le port du masque dans les transports ferroviaires et aériens après le 11 mai. Dans les transports en commun, il faudra en plus ne pas être trop près les uns des autres. RATP et SNCF se sentent dépassées.
Les quais des métros parisiens sont pour l’instant déserts. À partir du 11 mai, ils pourraient connaître l’affluence, avec un casse-tête à résoudre : comment éloigner les voyageurs les uns des autres ? France Télévisions a testé le parcours d’un usager du métro parisien. Première étape : masque obligatoire pour tout le monde. Ensuite, des autocollants ont été placés sur le sol pour mieux répartir les voyageurs. "Parfois, les gens sont pressés, les gens veulent rentrer chez eux, ils ne tiennent pas compte de la distance", pense une usagère, sceptique. A l’intérieur des rames, un siège sur deux sera condamné. Dans une autre station, des agents répartissent les usagers sur tout le quai.
La RATP menace
Ces seuls dispositifs seront-ils efficaces ? Non, selon la RATP, qui ne souhaite pas endosser seule la responsabilité. Les transporteurs menacent de fermer certains arrêts ou stations si les conditions sanitaires ne sont pas toutes réunies et réclament l’aide des forces de l’ordre. Il leur reste encore quelques jours pour se mettre d’accord avec le gouvernement.
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