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Coronavirus : "L'unité nationale, ça ne peut pas être Emmanuel Macron qui décide, et nous on applaudit", réagit le député PS David Habib

L'élu des Pyrénées-Atlantiques estime que l'opposition n'a pas eu assez de temps pour s'exprimer lors de la commission d'information du coronavirus à l'Assemblée nationale.

Article rédigé par franceinfo
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Edouard Philippe et Olivier Véran auditionnés par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le coronavirus, mercredi 1er avril. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le député socialiste des Pyrénées-Atlantiques David Habib, qui a participé à l'audition d'Edouard Philippe et du ministre de la Santé Olivier Véran à l'Assemblée nationale , admet, mercredi 1er mars, sur franceinfo que le Premier ministre "n'a pas esquivé l'exercice" mais "n'est pas entré dans le détail."

Deux minutes par député

"Chaque député avait seulement deux minutes pour s'exprimer" explique David Habib. Dans ces conditions, difficile de mettre le gouvernement "face à ses contradictions" estime le député socialiste. Mais "si l'on veut que l'Assemblée nationale joue un rôle, il faut que tous les scénarios soient portés à sa connaissance."

Un exercice de transparence indispensable pour David Habib, député de l'opposition. "Si c'est sa volonté de le faire en pleine transparence je m'en réjouis et si c'est autre chose, c'est de ma responsabilité de pointer les insuffisances gouvernementales", précise le député socialiste. Il faut partager les informations". Et de conclure : "L'unité nationale, ça ne peut pas être Emmanuel Macron décide, et nous on applaudit."

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