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Coronavirus : "Il est très compliqué de demander à un enfant de 10 ou 11 ans de porter un masque toute la journée", estime Olivier Véran

En revanche les adultes vont devoir apprendre à vivre avec, estime le ministre de la Santé qui annonce l'arrivée de masques grand public "très filtrants", "à partir du 4 mai".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Olivier Véran, le ministre de la Santé, invité sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

"Je considère qu'il est très compliqué de demander à un enfant de 10 ou 11 ans qui est en école primaire de porter un masque toute la journée", estime le ministre de la Santé Olivier Véran vendredi 24 avril sur France Inter, "à l'extérieur, à l'intérieur, de jouer avec dans la cour de récré, quand il va commencer à dépasser les 30 degrés". Pour le retour à l'école à partir du 11 mai, Olivier Véran ajoute "qu'il vaut mieux insister sur les gestes barrières que les enfants ont très bien intégrés". Les professeurs, eux, devraient porter un masque, même s'il faudra "apprendre" à vivre avec, note-t-il en revanche.

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Les masques grand public devraient être distribués à partir du 4 mai. Des masques qui filtrent "au minimum 70% et dans la plupart du temps 90% des particules", explique le ministre de la Santé. "On a fait un choix, rigoureux, en France, que d'avoir des masques très filtrants", affirme Olivier Véran, ce qui explique, selon lui, le délai de production et donc de distribution de ces masques. "Mais on pourra les donner aux Français en leur disant que les porter, c'est un gage de sécurité supplémentaire avec les gestes barrières. Je préfère ça plutôt que de dire aux Français 'mettez une écharpe au-dessus de votre nez' alors que je sais très bien que ça ne filtre pas toutes les particules très fines et que ça ne sert à rien", dit le ministre. 

Faire un masque avec un t-shirt, c'est donner le sentiment de protection et ce n'est pas de la protection.

Olivier Véran, ministre de la Santé

à France Inter

"Si cela servait à quelque chose, étant donné qu'il existe largement assez de t-shirts pour tous les Français, on l'aurait dit", s'autorise le ministre.

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