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Coronavirus : Gérard Larcher favorable à une commission d'enquête pour "tirer les leçons de cette crise"

Le président du Sénat souhaite lancer cette enquête avec la "volonté de se projeter" sur l'organisation de l'économie française.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gérard Larcher, dans les studios de France Inter, le 10 mai 2019. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Il faut tirer les leçons de cette crise et ça passe par une commission d'enquête", a estimé Gérard Larcher, président du Sénat, mercredi 25 mars sur France Inter. L'idée a été lancée par un représentant de son parti, Damien Abad, chef de file Les Républicains à l'Assemblée nationale, alors que le confinement se poursuit et que l'épidémie de coronavirus Covid-19 se propage dans toute la France.

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Gérard Larcher a précisé qu'il fallait le faire avec la "volonté de se projeter" sur l'organisation de notre économie, notre indépendance et celle de l'Europe. Mais "aujourd'hui, ce qui compte, c'est que les masques arrivent partout et je pense particulièrement aux Ehpad, qui sont un vrai sujet de préoccupation, selon le président du Sénat. Qu'ils arrivent aussi auprès de ceux, salariés et chefs d'entreprises, qui travaillent pour assurer la continuité de notre activité".

En matière de masques ou de molécules pharmaceutiques, on était par exemple dépendant d'un seul pays, la Chine.

Gérard Larcher

à France Inter

Concernant les tests, Gérard Larcher a confié avoir "eu un échange avec le professeur Delfraissy. Aujourd'hui, nous ne sommes pas en capacité de tester aussi largement que cela a été fait dans d'autres pays. Tout le monde a en tête l'exemple de la Corée du Sud, mais en sortie de crise, il nous faudra faire des tests, a affirmé le président du Sénat. On est aujourd'hui à une capacité de 9 000 tests par jour. Le professeur me disait 'il faut qu'on soit à une capacité de près de 30 000 tests pour la sortie de crise'."

Maintien du 1er tour des municipales

Gérard Larcher est également revenu sur la tenue du premier tour des élections municipales le 15 mars dernier, en plein début de crise sanitaire. Un maintien à propos duquel il était favorable. À ce moment-là, [le jeudi 12 mars], "on ne nous parle pas de stade 3" s'est défendu le président du Sénat. "On débat même de l'organisation de ces municipales et il est fait la suggestion qu'on profite de cette journée pour renforcer l'information sur les gestes barrières."

Gérard Larcher précise même que la question a été clairement posée au conseil scientifique : "D'après vous, le premier tour des élections municipales doit-il avoir lieu ?" et que la réponse a été positive.

"Je crois que la polémique lancée n'est pas digne, j'ai dit au président de la République que j'étais, en ce qui me concerne, décidé à ce que les élections municipales puissent se tenir. Peut-être que si le stade 3 avait été décidé le jeudi, on aurait eu une position différente collectivement", a affirmé le président du Sénat.

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