Au fil des eaux du canal de l’Ourcq ou de la Seine, des prélèvements ont révélé la présence d’infimes traces du coronavirus dans de l’eau non-potable. "L’hypothèse la plus probable est que le virus, étant présent dans le tube digestif des gens qui sont infectés (...), va dans les toilettes, dans les stations d’épuration et là, il rejoint les eaux usées", indique Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne, à Paris.Un réseau parallèle à celui de l’eau potable"On n’est pas en mesure de dire que c’est du virus infectieux", ajoute-t-il. Les particules virales pourraient ne pas être intactes. Cette eau, puisée dans la Seine, sert à nettoyer les rues de Paris, à approvisionner les fontaines ou à entretenir les parcs et jardins. Surtout, elle circule dans un réseau parallèle à celui de l’eau potable. Pour cette dernière, la mairie de Paris assure qu’il n’y aucun risque. Un avis confirmé par Vincent Maréchal.