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Coronavirus : des CRS font valoir leur droit de retrait en raison de l'absence de matériels de protection

Dans le Rhône, l'Ain et l'Isère, des agents ont refusé d'assurer le contrôle dans le cadre de l'épidémie de coronavirus.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Une dizaine de policiers de Lille contrôlent, mercredi 18 mars, le respect des obligation de confinement pour prévenir le coronavirus.. Piétons, vélos et conducteurs de voitures doivent présenter l'attestation justifiant leur sortie extérieure. (FRANCOIS CORTADE / FRANCE-BLEU NORD)

Des CRS ont fait valoir mercredi 18 mars leur droit de retrait en raison de l'absence de matériel de protection, selon un document que franceinfo a pu consulter. Ce droit de retrait s'est exercé sur les départements du Rhône, de l'Ain et de l'Isère.

Selon le document, les fonctionnaires n'ont pas assuré le contrôle dans le cadre de l'épidémie de coronavirus. Pour justifier leur décision, les CRS invoquent l'absence de matériels de protection individuel, tel les masques de type FFP2 et des gants de protection en latex, qui sont en nombre insuffisant. Les fonctionnaires ont exercé leur droit de retrait "pour assurer leur protection et celle de leurs familles".

Une menace mise à exécution

Plus tôt dans la journée, sur franceinfo, le secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO, Yves Lefebvre, avait menacé d'utiliser ce droit de retrait. Il avait indiqué : "je dénonce les consignes de Christophe Castaner. Je n'ai eu de cesse de le lui dire depuis qu'on a amorcé cette triste crise sanitaire. Il faut impérativement que l'agent qui contrôle soit porteur d'un masque.

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