Coronavirus : des comportements à risque
Face à la crise du coronavirus, il y a ceux qui font des provisions dans les grandes surfaces... et les autres, qui revendiquent le fait que la vie continue et qui doutent de la dangerosité du virus.
Comme si de rien n'était. Samedi 14 mars, dans un restaurant de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), une restauratrice embrasse ses fidèles clients. Le coronavirus, elle ne veut pas en entendre parler. "Pour moi, ça n'existe pas. Il n'y a pas de virus, il y a rien", lance-t-elle. Un léger malaise plane dans son restaurant. "Je pense que c'est un peu de l'ignorance. On est devant une situation réelle, ce n'est pas une invention", estime pour sa part un client de ce même établissement.
Fatalisme et besoin de voir du monde
Beaucoup de personnes rencontrées en région parisienne semblent détachées par rapport au coronavirus. Le fatalisme et le besoin de voir du monde sont également souvent évoqués. "Si je reste seule à la maison, je vais faire une dépression. Je préfère sortir et m'exposer", affirme une cliente du marché de Boulogne-Billancourt, une ville qui, samedi, n'avait rien d'une ville sous cloche.
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