Coronavirus : Christophe Castaner qualifie d'"imbéciles" les personnes qui ne respectent pas les règles du confinement
"Il y a des gens qui pensent qu'ils sont des héros modernes à enfreindre la règle alors même qu'ils sont des imbéciles", a déclaré le ministre de l'Intérieur, jeudi, alors que la France est soumise à un confinement général depuis mardi pour lutter contre la propagation du coronavirus.
"Certains considèrent qu'on est un petit héros quand on enfreint les règles. Eh bien non, on est un imbécile dans son comportement et surtout une menace pour soi-même." Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, s'est montré très critique envers les personnes qui ne respectent pas les règles du confinement et a jugé "infâmes et ignobles" les vols de masques.
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"Il y a des gens qui sous-estiment le risque (...) Il y a des gens qui pensent qu'ils sont des héros modernes à enfreindre la règle alors même qu'ils sont des imbéciles", a déclaré, jeudi 19 mars, sur Europe 1, le ministre de l'Intérieur, alors que la France est soumise à un confinement général depuis mardi pour lutter contre la propagation du coronavirus. "Ils font courir des risques à eux, leur famille, leurs proches mais aussi aux personnels de santé qui seront là, même s'ils ont des comportements idiots, ils seront là pour les accompagner, les soigner, les sauver", a encore déclaré Christophe Castaner.
Un "commerce parallèle" des masques "infâme"
Le ministre de l'Intérieur s'en est également pris aux voleurs de masques dans les hôpitaux, ne "doutant pas que la justice prendra en compte le côté infâme, ignoble, d'organiser un commerce parallèle avec des masques de protection". "Voler à l'intérieur d'un établissement sanitaire des masques, cela touche à tout ce que nous rejetons", a martelé Christophe Castaner.
Le vol de masques est "un vol simple qui peut être puni de trois ans de prison et de 45 000 euros d'amende. Il peut même être aggravé. Par exemple, un vol de nuit d'une pharmacie avec des dégradations, c'est cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende", a-t-il détaillé. Quant aux commerces qui vendent de "fausses attestations" de déplacement, le ministre de l'Intérieur a rappelé que la peine d'amende allait jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende.
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