Cet article date de plus de quatre ans.

Italie : 7 000 passagers bloqués 12 heures sur un navire de croisière pour une fausse alerte au coronavirus

Un couple de Chinois est suspecté d'être porteur du virus mais les premiers tests conduits sur eux sont négatifs.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le "Costa Smeralda" à quai dans le port de Civitavecchia, à 70 kilomètres au nord de Rome, en Italie, le 30 janvier 2020.  (FILIPPO MONTEFORTE / AFP)

Séjour forcé à quai. Quelque 7 000 personnes, dont environ 6 000 passagers, ont été bloquées durant 12 heures sur un navire de croisière à Civitavecchia, près de Rome (Italie), jeudi 30 janvier. Le navire du groupe Costa Croisières était arrivé tôt jeudi en provenance de Palma de Majorque (Espagne). Les autorités sanitaires avaient été mises en alerte très rapidement car une touriste chinoise de 54 ans présentaient des symptômes faisant penser au coronavirus 2019-nCoV, de la fièvre et une forte toux. Trois médecins et une infirmière étaient montés à bord pour effectuer des prélèvements sur la touriste et son mari qui avaient été placé en isolement dans leur cabine.

Le laboratoire de référence de l'hôpital Spallanzani de Rome, spécialisé dans les maladies infectieuses, "a confirmé des résultats négatifs pour [le virus] 2019-nCoV pour les échantillons des patients", a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué jeudi soir. Selon le texte, "le navire a été libéré des obligations sanitaires".

Les 1 100 passagers qui devaient débarquer à Civitavecchia ont donc été autorisés à le faire. Certains sont descendus immédiatement du bateau. Les passagers n'étaient pas particulièrement préoccupés mais, selon des témoignages recueillis par l'agence Ansa, certains de ceux qui devaient descendre à cette escale s'impatientaient. "Nous devions débarquer après une croisière d'une semaine et on est encore là à ne pas pouvoir descendre et sans valises", avait ainsi raconté un couple d'Italiens.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.