"Convois de la liberté" : interdits d'accès à Paris, les manifestants ne comptent pas renoncer
Plusieurs "convois de la liberté" doivent affluer vers Paris d'ici ce week-end. Mais le préfet de police de la capitale leur en interdit l'accès, redoutant de potentiels troubles à l'ordre public.
Ils ont encore 700 kilomètres à parcourir pour rejoindre Paris, mais ces Nîmois n'ont aucun doute : ils y seront demain soir. "On est déterminés, on ira jusqu'au bout, on ne lâchera pas l'affaire", affirme l'un d'entre eux, qui explique vouloir "retrouver toutes nos libertés". Aucune demande officielle de manifestation n'a toutefois été déposée.
4.500 euros d'amende
Le préfet de police de Paris a d'ores et déjà annoncé les risques encourus en cas d'entrave à la circulation : jusqu'à deux ans d'emprisonnement, 4 500 euros d'amende et la mise en fourrière des véhicules en faute. Pas de quoi dissuader tout le monde : "Empêcher de passer un camping-car, comme ça ? Non, on passera. On verra après", sourit cette femme. D'autres rappellent aussi que Paris n'est pas leur destination finale, puisque le convoi doit arriver à Bruxelles.
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