Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo Dans un village du Gard, de la musique pour relancer les applaudissements pendant le confinement

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Confinement : un village du Gard monte le son
Confinement : un village du Gard monte le son Confinement : un village du Gard monte le son (FRANCEINFO)
Article rédigé par Valentine Pasquesoone
France Télévisions

A Saint-Maximin, les membres de l'association des parents d'élèves ont relancé, dès le début du second confinement, les quelques minutes de musique, de cris et d'applaudissements que la France connaissait chaque soir au printemps. 

Ces moments, marquants, étaient devenus une habitude lors du premier confinement. Chaque soir à 20 heures, des Français applaudissaient, chantaient, criaient à leurs balcons ou dans leurs jardins, en hommage aux soignants en première ligne face à l'épidémie de Covid-19. Désormais, les soirées de ce second confinement sont bien silencieuses. Ce geste de soutien a disparu, mais dans le village de Saint-Maximin (Gard), une association a relancé l'initiative. 

Chaque soir depuis le début du reconfinement, des membres de l'association des parents d'élèves de l'école du village, l'APE Les Petits Racine, sortent de chez elles et diffusent de la musique, à 19 heures pile. Leurs voisins les suivent, criant, sifflant, et applaudissant. 

"On s’est envoyé des messages et on a décidé comme ça", raconte Pamela Dos Santos, l'une des membres de l'APE à l'initiative de ce temps de musique. "Toutes les membres de l’APE, nous sommes dans différents quartiers. C’était intéressant d’avoir un parent en haut, un parent au milieu, un parent en bas... De faire résonner justement le son de la musique."

"Nous redonner un peu le sourire"

Cette fois-ci, ces quelques minutes sont dédiées aux soignants, mais aussi à l'ensemble des habitants du village. "C’était (...) aussi pour tous nos enfants qui, depuis le CP, mettent le masque, pour notre coiffeuse qui a dû arrêter son salon, pour notre prof de judo qui a dû arrêter ses cours, pour nos voisins", énumère Pamela Dos Santos. 

"C’est juste pour nous redonner un peu le sourire, pour dire qu’on fait toujours partie de Saint-Maximin, qu’on est là, poursuit l'habitante du village. Qu’on a envie encore de sourire, d’avoir ce lien entre voisins et entre Saint-Maximinois." 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.