Cet article date de plus de trois ans.

Île-de-France : face à l'afflux de patients, les services de réanimation sont au bord de la saturation

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Île-de-France : face à l'afflux de patients, les services de réanimation sont au bord de la saturation
Île-de-France : face à l'afflux de patients, les services de réanimation sont au bord de la saturation Île-de-France : face à l'afflux de patients, les services de réanimation sont au bord de la saturation (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - A. Bourse, L. Legendre, P. Issa-de Grandi, A. Tribouart, S. Giaume, E. Rassat, N. Bergot, J. Nény
France Télévisions

Les services de réanimation d’Île-de-France vont-ils pouvoir absorber cette nouvelle vague épidémique ? L’impact du variant anglais était attendu et c’est lui qui conduit les hôpitaux à travailler sous pression.  

L’Île-de-France va-t-elle pouvoir tenir encore longtemps, alors que ses hôpitaux sont sous tension ? Les services de réanimation font actuellement face à une nouvelle vague épidémique virulente, largement causée par le variant britannique, rapporte France 2, vendredi 12 mars. Dans la clinique Ambroise Paré de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le personnel voit arriver chaque jour des patients Covid dans son service de réanimation. Médecins et infirmiers s’inquiètent de cet afflux.  

Du personnel éreinté

"Cela va faire un an qu’on est dedans et il y a certaines infirmières qui sont à bout de souffle", estime Lucie Cueille, infirmière en réanimation. Pour faire face à l’augmentation des cas, la clinique a pourtant ouvert une nouvelle unité de réanimation. Sur les 12 lits, huit sont déjà occupés. "On sent que ça monte en puissance, que la population-cible est plus jeune que sur la première vague", témoigne Stéphanie Renoult, cadre de soin en réanimation. En direct du l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, le journaliste Julien Nény confirme que le passage pour éviter un reconfinement de la région "devient de plus en plus étroit". Néanmoins, cette mesure drastique n’est pas à l’ordre du jour, vendredi soir, selon le journaliste.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.