Covid-19 : de fortes disparités géographiques
En Moselle, la tension baisse : le nombre de cas régresse malgré la forte présence du variant sud-africain du Covid-19. À l'inverse, le taux d'incidence explose dans le Pas-de-Calais. L’évolution de l’épidémie reste difficile à prévoir.
Face à la montée en puissance des variants, on s’attendait à une troisième vague explosive. Mais la flambée des cas annoncée a-t-elle vraiment lieu ? Depuis début janvier, le nombre de nouveaux cas positifs oscille entre 15 et 25 000 par jour. Le plateau est légèrement ascendant depuis février, mais ne décolle pas comme annoncé. Parmi les 20 départements placés sous surveillance, dix seulement ont un taux d’incidence qui augmente. Pour sept d'entre eux, il est stable, et pour les trois autres, il baisse.
D'autres facteurs que les variants
C’est en Moselle que les variants sud-africains et brésiliens sont les plus virulents. Ils concentrent plus de 60% de malades. Pourtant, le nombre de cas positifs y est en légère baisse. Tout l’inverse de Dunkerque (Nord), où la forte présence du variant britannique coïncide avec une hausse rapide du nombre de cas. Un contraste qui prouve que les variants n'expliquent pas tout.
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