Coronavirus : l'épidémie recule, mais la pression sanitaire reste "extrêmement élevée"
L'épidémie de coronavirus continue de reculer en France, jeudi 19 novembre. Pourtant, ce n'est pas le moment de se relâcher : tout se joue maintenant, estime le ministre de la Santé Olivier Véran.
Pour le gouvernement, il est impératif d'attendre avant d'annoncer des mesures de déconfinement. Pourtant, l'horizon se dégage : la circulation du coronavirus diminue nettement. Jeudi 19 novembre, le taux d'incidence national pour 100 000 habitants est passé à 248, soit moitié moins qu'à la fin du mois d'octobre. "La pression sanitaire reste extrêmement élevée dans notre pays et nos hôpitaux sont encore en situation de très forte charge en termes de malades", nuance le ministre de la Santé Olivier Véran.
Les dégâts sur la santé mentale inquiètent
Jeudi 19 novembre au soir, le nombre total de personnes hospitalisées était de 32 345, dont 4 653 patients en réanimation. Dans les Ehpad, la vigilance est de mise : le personnel sera désormais testé chaque semaine. Si la deuxième vague semble ralentir, les dégâts sur la santé mentale inquiètent : reconfinement, crise économique, sociale… La déprime menace le pays.
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