Nice (Alpes-Maritimes) et Dunkerque (Nord) ont été soumis pendant plus d'un mois à un confinement le week-end. Mais quels sont les effets constatés un mois après l'instauration de cette mesure ? Les chiffres de l'épidémie restent élevés mais la dynamique s'est inversée alors que le taux d'incidence au niveau national ne fait que grimper. À l'hôpital de Nice, cette baisse du taux d'incidence au niveau local se fait ressentir. "On a l'impression quand même que le flux entrant en réanimation a baissé par rapport à ce qu'on a eu dans les semaines qui ont précédé, ce qui correspond bien à la baisse de l'incidence", explique Carole Ichai, cheffe du pôle anesthésie-réanimation du CHU de Nice (Alpes-Maritimes).Une amélioration fragileÀ Dunkerque (Nord), une légère amélioration de la situation sanitaire est également constatée. Mais dans les centres de vaccination, les habitants ne la voient pas forcément. "Il y a pas mal de cas autour de moi, dont un cas très grave qui est en réanimation", raconte une habitante, très émue. L'amélioration reste fragile à Nice comme à Dunkerque. Selon les spécialistes, elle ne doit pas masquer une flambée des cas partout ailleurs.