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Ariège : l'expérience de confinement extrême dans une grotte s'achèvera samedi 24 avril

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Ariège : l'expérience de confinement extrême dans une grotte s'achèvera samedi 24 avril
Ariège : l'expérience de confinement extrême dans une grotte s'achèvera samedi 24 avril Ariège : l'expérience de confinement extrême dans une grotte s'achèvera samedi 24 avril (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - S.Soubane, D.Breysse, F.Reboul
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Un groupe de volontaire a accepté de passer 40 jours enfermé dans une grotte de l'Ariège, à plusieurs centaines de mètres sous la terre. L'expérience touche à sa fin : les participants sortiront samedi 24 avril. 

Depuis 40 jours, 15 volontaires vivent dans une grotte à 400 mètres sous la roche, avec 95% d'humidité. Ils n'ont pas de contact avec l'extérieur et ne portent pas de montre. Ils retrouveront la surface de la terre samedi 24 avril et partageront les résultats de leur expérience sur le sommeil, ou encore la botanique. À en croire les messages audios envoyés régulièrement par le groupe, l'adaptation à cette vie troglodyte a été difficile. "Les corps luttent, les corps doivent trouver des solutions pour palier à ces conditions très, très complexes", a notamment déclaré Christian Clot, l'organisateur de la mission, le 9 avril. 

Données exploitées dans la recherche militaire et la conquête spatiale 

Une vidéaste, Mélusine Mallender, a filme ce confinement extrême durant les sept premiers jours de la mission. Le plus difficile selon elle ? Le manque de lumière. "Se réveiller dans le noir total, avec un bruit de grotte et sans regarder l'heure, on est assez vite désorienté, explique cette dernière. J'étais extrêmement fatiguée à l'intérieur parce que je n'étais pas capable de me réguler en termes de sommeil." Depuis son départ, le groupe s'est totalement désynchronisé. Certains confinés tentent de compter les heures, mais leurs journées dépassent malgré tout largement les 24 heures. Un décalage également constaté par l'équipe chargée de récupérer les eaux usées déposées par les confinés : régulières au début de l'expérience, elles sont devenues impossible à prévoir. 

Les confinées subiront à leur sortie IRM et tests cognitifs, puis les données seront exploitées dans la recherche militaire ou la conquête spatiale. 

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