C’est une annonce forte qui crée déjà le débat en France. Lors de son allocution présidentielle du 13 avril, Emmanuel Macron a affirmé que les cours vont reprendre le 11 mai prochain. Une décision surprenante aux yeux de certains. « On donne une date sans qu’aient été discutées les garanties, les moyens de faire en sorte qu’on préserve ce qui est quand même essentiel, c’est-à-dire la santé des jeunes et des personnels », dénonce Frédérique Rolet, secrétaire générale de la SNES-FSU.Des manques à compenser avant de penser à une repriseCette reprise de l’activité scolaire apparaît comme prématurée pour les syndicats qui s’interrogent encore sur la capacité de répondre aux problématiques d’une telle épidémie d’ici au 11 mai. « Il faut désinfecter les locaux, ce qui suppose d’avoir du personnel. Or, il y a du personnel qui sont eux-mêmes malades ou qui gardent de jeunes enfants. Il faut pouvoir disposer de masques, de gels », rappelle Frédérique Rolet.