Confinement : un éloignement dur à vivre pour les grands-parents
Depuis le début du confinement il y a un mois, impossible pour les grands-parents de rendre visite à leurs petits-enfants.
Avec le confinement, qui en est à son 33e jour samedi 18 avril, Étienne Denis n'a pas vu ses petits-enfants depuis bientôt cinq semaines. Pour ce grand-père de sept petits-enfants, le lien passe aujourd'hui par des petites attentions, comme un devoir de mathématiques, une partition ou encore des coloriages déposés dans la boîte aux lettres. "Il y a un lien privilégié entre grands-parents et petits-enfants et ce lien s'entretient. C'est dur, c'est une privation de jouissance incroyable", explique-t-il.
"C'est moins bien que de te voir"
Lui et sa femme, 68 ans chacun, ont tous les deux contracté une forme bénigne du coronavirus Covid-19. Alors, pour maintenir le lien avec leur famille, ils doivent par exemple utiliser leur téléphone pour éviter les contacts. Ce jour-là, Étienne fait une dictée avec l'une de ses petites-filles, Camille, 11 ans. "Ce n'est pas si nul, mais c'est moins bien que de te voir", regrette la fillette.
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