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Confinement prolongé des seniors : une question de “responsabilité individuelle”, selon le Pr. Delfraissy

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Confinement prolongé des seniors : une question de “responsabilité individuelle”, selon Pr. Delfraissy
Confinement prolongé des seniors : une question de “responsabilité individuelle”, selon Pr. Delfraissy Confinement prolongé des seniors : une question de “responsabilité individuelle”, selon Pr. Delfraissy (France 2)
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Le président du conseil scientifique, le professeur Jean-François Delfraissy, avait recommandé devant le Sénat à ce que les personnes de plus de 65 ans, plus vulnérables face à la maladie, restent chez elles après la date du déconfinement, le 11 mai. En duplex sur France 2, il s’en explique.

L’appel aux personnes âgées de plus de 65 ans du Pr. Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, à rester confinées chez elles au-delà du 11 mai, date du déconfinement, a contrarié une partie des 18 millions de seniors concernés. En duplex dans le 20 Heures, il confirme ses propos, mais dit avoir été mal compris. Il évoque une recommandation, qui vaut aussi pour les personnes sujettes aux polypathologies ou à l’obésité. “Dans notre tête, au conseil scientifique, ça a toujours été une recommandation. On rentre maintenant dans un aspect de responsabilité individuelle. C’est chacun d’entre nous qui doit juger, de prendre sa décision pour lui-même et avec une vision sociétale”, explique-t-il.

“Un enjeu médical qui doit se traduire par des décisions personnelles”

Comment Jean-François Delfraissy, âgé de 72 ans, compte-t-il lui-même respecter le confinement, au-delà du 11 mai ? “Je vais continuer un confinement adapté, c’est-à-dire que je vais prendre une série de précautions. Je continuerai à ne pas me réunir avec des amis, à ne pas voir mes petits-enfants”, répond-il. “À la sortie du confinement, ce virus va continuer à tourner, beaucoup moins rapidement qu’avant le confinement. C’est un des succès du confinement. (...) Il n’en reste pas moins qu’il existe une population à risque. C’est un enjeu médical, mais qui doit se traduire par des décisions personnelles”, conclut-il.

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