Confinement : les émissions de dioxyde de carbone divisées par cinq
Si l’on devait retenir quelque chose du confinement, cela serait probablement la baisse de la pollution, sans précédent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, cette parenthèse n’aura pas d’incidence sur le réchauffement climatique.
Parmi les conséquences de la crise sanitaire et de l’arrêt brutal de notre économie : la pollution a reculé un petit peu partout sur la planète. Une baisse spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre. 2020 s’annonce même comme l’année la plus verte depuis la Seconde Guerre mondiale. Un constat qui n’aura malheureusement pas forcément d’influence sur le changement climatique à long terme.
-8,6% sur les quatre premiers mois de l’année
Grâce au fait que le monde est à l’arrêt, ou presque, avec plus de la moitié de la population confinée, la planète retrouve du souffle. Les émissions de dioxyde de carbone mondiales ont enregistré une chute spectaculaire de 8,6% pendant les quatre premiers mois de l’année, par rapport à 2019. Le record a été enregistré le 7 avril : -17%, au plus fort du confinement. Une conséquence directe de l’arrêt de l’économie des pays.
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