Dans les villes endormies, eux se sont réveillés. Les oiseaux brisent le silence du confinement pour le plus grand bonheur de leurs amateurs comme Wassil, 13 ans. Depuis la fenêtre de sa chambre près de Lille (Nord), il photographie des espèces qu'il n'avait jamais observé. Comme cette espèce un Rougequeue noir. Il témoigne : "Je ne m'attendais vraiment pas à le voir. Quand je l'ai vu, je ne me suis pas posé de question, je suis allé chercher l'appareil et c'est tout. C'est un migrateur qui revient en mars, donc c'est normal de le voir en ce moment. Mais le voir dans le jardin, en ville ce n'était pas normal."Dix minutes par jour pour les oiseauxAvec le confinement, les voitures ont déserté son quartier. Ecouter les oiseaux, apprendre à les reconnaître devient une activité familiale. Wassil recense ensuite les informations sur la Ligue de protection des oiseaux. Elle incite les Français à prendre dix minutes chaque jour pour identifier et quantifier les espèces.