Aéronautique : un avenir incertain
Des tests obligatoires vont être mis en place dans les aéroports à partir du 1er août. Ces tests, qui concerneront les voyageurs provenant de 16 pays à risque, sont instaurés dans un contexte économique très compliqué pour l'aéronautique.
Dans les aéroports, en ce moment, on peut avoir l'impression de naviguer à vue en termes de lutte contre le coronavirus. Samedi 25 juillet, le gouvernement a annoncé que des tests obligatoires allaient être mis en place dans les aéroports pour les voyageurs provenant de 16 pays à risque à partir du 1er août. "Il y a un problème de fiabilité de ces tests. Une personne peut être négative un jour et positive le lendemain sans présenter de symptômes. Surtout, tous les pays n'appliquent pas les mêmes mesures au niveau des tests", détaille Frédéric Beniada, journaliste et écrivain spécialisé dans l'aéronautique.
"La pire crise économique que traverse le secteur depuis la création de l'aviation moderne"
"L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) ou l'association internationale du transport aérien (IATA) ne font que des recommandations. Elles ne peuvent pas imposer de mesures trop contraignantes", poursuit Frédéric Beniada. De plus, cette incertitude sanitaire s'inscrit dans un contexte de crise économique. Aucun pays ne veut prendre de mesures trop contraignantes pour préserver son économie. "C'est la pire crise économique que traverse le secteur depuis la création de l'aviation moderne", tranche le journaliste.
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