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Alzheimer : une maladie en progression, mais toujours sans traitement

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Alzheimer : une maladie en progression, mais toujours sans traitement
Alzheimer : une maladie en progression, mais toujours sans traitement Alzheimer : une maladie en progression, mais toujours sans traitement (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - N. Carvalho
France Télévisions

Le 21 septembre marque la journée mondiale pour la sensibilisation autour de la maladie d’Alzheimer. Mal de ces dernières années, s’abattant majoritairement sur nos années, cette maladie neurodégénérative pourrait ne pas avoir de traitement avant encore cinq ou dix ans, selon les spécialistes.

Le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est en constante progression. En France, un nouveau cas est diagnostiqué toutes les deux minutes et vingt secondes, soit 225 000 cas chaque année. "Il y a 900 000 personnes atteintes de cette maladie dans l’Hexagone, mais c’est un phénomène planétaire, avec 35,6 millions de malades dans le monde", précise le journaliste Nicolas Carvalho sur le plateau du 23h, mardi 21 septembre. Selon l’Organisation mondiale de la santé, ce chiffre mondial pourrait quasiment doubler tous les vingt ans. La maladie touche majoritairement les personnes âgées : 15% des plus de 80 ans sont touchés, et 40% des plus de 90 ans. Deux malades sur trois sont des femmes.

Pas de traitement, mais de la bienveillance

Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de traitement contre cette maladie, qui n’est pas héréditaire contrairement aux idées reçues (seulement 1 à 2% des cas). Cependant, selon la Fondation recherche Alzheimer, la prévention joue un rôle, puisqu’un cas sur trois pourrait être évité grâce à une activité physique régulière, une alimentation saine, ainsi qu’une stimulation intellectuelle et sociale. Quand la maladie se déclare, la prise en charge des patients est aussi déterminante.

"Je ne soigne pas une maladie, je la guéris encore moins, mais je soigne des personnes et leurs proches, dans l’écosystème dans lequel elles vivent, et c’est ce qui est important : partir du fait que ce sont des personnes qui pensent malgré tout, qui ressentent, qui ont des émotions. Il faut partir d’une présomption de compétences, et il y aura toujours une réponse, même si le vocabulaire est moins présent, même si la présence à l’autre est plus compliquée", explique le Dr Véronique Lefebvre des Nouettes, psychiatre en gériatrie et autrice du livre Que faire face à Alzheimer.

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