Alzheimer : comment garantir la sécurité des malades ?
Après qu'un malade d'Alzheimer disparu pendant 15 jours a été retrouvé mort dans un hall désaffecté d'un hôpital, France 2 a voulu comprendre comment ces patients fragiles et souvent désorientés sont encadrés et surveillés. Un Ehpad parisien nous a ouvert ses portes.
La Vie en rose d'Édith Piaf est un air que cette dame atteinte d'Alzheimer fredonne presque sans erreur. À son poignet, un bracelet. C'est l'un des dispositifs qui permettent de sécuriser les résidents. Quand on s'approche de la porte de sortie, il sonne pour avertir le personnel encadrant. Pour rentrer ou sortir, il faut composer un code. La plupart des résidents sont libres d'aller et venir. Autre étape : une porte actionnée par la personne à l'accueil.
Des fugues causées par la perte des repères
Il existe également un trombinoscope pour quelques résidents qui font l'objet d'une attention particulière. Car ces patients ne fuguent pas intentionnellement. Ils sont à la recherche de repères. "L'un des premiers symptômes dans la maladie d'Alzheimer, c'est la désorientation dans le temps et dans l'espace", indique Judith Mollard Palacios, psychologue de l'association France Alzheimer. Pour les aider à vivre au présent, la directrice de l'établissement organise le planning sous forme d'activités variées. Penser à autre chose, aux jolis moments de sa vie, les malades d'Alzheimer s'y emploient tous les jours.
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