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Levothyrox : le laboratoire Merck ne prévoit pas de commercialiser l'ancienne formule après 2018

Face aux effets indésirables provoqués chez certains malades, la ministre de la Santé avait demandé au groupe pharmaceutique allemand de continuer à proposer la version précédente du médicament.

Article rédigé par franceinfo
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L'agence du médicament affirme qu'aucun lien n'est aujourd'hui établi entre le Levothyrox et ces décès. (VOISIN / PHANIE / AFP)

Le laboratoire Merck ne prévoit pas de fournir l'ancienne formule du Levothyrox au-delà de 2018, annonce-t-il dans un communiqué publié jeudi 14 décembre. "Nous n'allons pas éternellement réimporter" en France, prévient Thierry Hulot, le patron des activités biopharmaceutiques du groupe allemand en France.

La ministre de la Santé avait demandé au laboratoire Merck de poursuivre la commercialisation de l'ancienne version du Levothyrox pour l'année 2018 après que la formule de ce traitement contre l'hypothyroïdie a été modifiée en mars dernier. Mais cet été, des patients ont commencé à signaler des effets secondaires.

Des effets indésirables pour 100 000 patients

Pour le groupe pharmaceutique, cette formule, appelée Euthyrox en France, ne pourra pas continuer à être distribuée dans l'Hexagone une fois que les autres pays européens seront passés à la nouvelle version du médeciment, ce qui devrait se faire "courant 2018", a précisé Thierry Hulot.

Selon le responsable du laboratoire Merck, les effets indésirables imputés au Levothyrox concernent 100 000 patients français sur trois millions. L'entreprise estime que ce laps de temps doit permettre de laisser le temps à d'autres laboratoires de proposer d'autres traitements, basés sur le même principe actif.

 

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