L'ancien Levothyrox sera "accessible" dans 15 jours, des médicaments alternatifs disponibles "dans un mois"
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, était l'invitée de France Inter, vendredi. Une cinquantaine de nouvelles plaintes de patients, se plaignant d'effets secondaires depuis la commercialisation de la nouvelle formule, ont été déposées au parquet de Paris, jeudi.
L'ancien Levothyrox sera "accessible" dans 15 jours et des médicaments alternatifs, "c'est-à-dire d'autres marques, d'autres médicaments", seront mis sur le marché "dans un mois", annonce sur France Inter la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, vendredi 15 septembre. Une cinquantaine de nouvelles plaintes de patients, se plaignant d'effets secondaires depuis la commercialisation de la nouvelle formule, ont été déposées au parquet de Paris, jeudi.
.@agnesbuzyn : "J'ai demandé que l'ancien #Levothyrox soit accessible, et dans un mois, nous aurons une alternative" #le79inter
— France Inter (@franceinter) 15 septembre 2017
"Ce qui compte c'est que le patient ait le choix"
"J'ai reçu les associations de malades la semaine dernière, vendredi dernier exactement. Je leur ai dit que nous mettions tout en œuvre pour qu'ils aient des alternatives thérapeutiques, a-t-elle ajouté. Déjà depuis toujours il existe une alternative en gouttes, auxquelles les malades ont accès. Ensuite, j'ai demandé à l'Agence du médicament que l'ancien Lévothyrox soit accessible de façon à ce que ceux qui le réclament puissent le prendre. Ce sera disponible dans 15 jours."
"Enfin, dans un mois, nous aurons des alternatives, c'est-à-dire d'autres marques, d'autres médicaments qui permettront aux patients progressivement de choisir le médicament qui leur convient le mieux. (...) Ce qui compte, c'est que le patient ait le choix", a conclu la ministre de la Santé.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait fait état de 9 000 signalements d'effets indésirables par les patients prenant ce médicament. La nouvelle formule du Levothyrox, un médicament pour la thyroïde, a été mise sur le marché à la fin mars. L'Agence du médicament l'avait réclamée au laboratoire Merck Serono dès 2012 afin, selon elle, de rendre le produit plus stable.
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