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Les cigarettes éléctroniques pointées du doigt par la répression des fraudes

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Les cigarettes éléctroniques pointées du doigt par la répression des fraudes
Les cigarettes éléctroniques pointées du doigt par la répression des fraudes Les cigarettes éléctroniques pointées du doigt par la répression des fraudes (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
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Leur étude montre que 90% des liquides et des recharges ne sont pas conformes. Rien ne prouve pour l'instant un danger pour la santé.

La Direction générale des fraudes révèle que vapoter pourrait s'avérer dangereux. Elles dénoncent  dans une enquête de nombreuses anomalies concernant la sécurité des cigarettes électroniques. Ces anomalies sont dues principalement à un étiquetage trompeur, voire mensonger. "Dès lors qu'il y a de la nicotine, on doit trouver la tête de mort. Et nous, on s'est aperçu dans la majorité des cas qu'il y avait une non-conformité parce qu'elle n'était pas présente", explique Marie Taillard, de la répression des fraudes (DGCCRF).

1 300 saisies

L'enquête porte sur 110 analyses chimiques de liquide de recharge. 90% sont non conformes dont 6% jugés dangereux.
Plus grave encore, sur 14 modèles de chargeurs, 13 ne sont pas conformes dont neuf qui présente un risque de choc électrique voire d'incendie lié à un défaut d'isolation. Les usagers semblent conscients de ces dangers. Mais pour les professionnels de la santé le vrai danger c'est le tabagisme. La répression des fraudes a procédé à 1 300 saisies de produits et à plus de 56 000 retraits.

 

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