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Le projet de convention prévoyant de supprimer 3.950 postes d'ici 2013 n'a pas été signé par le CA

Selon Caroline Ferrera, administratrice CGT, "la majorité (des 35 administrateurs, ndlr) était défavorable (au texte) mais il n'y pas eu de vote, à proprement parler".M.Michel Régereau (CFDT), le président du CA, a lui indiqué qu'il voterait contre, ce qui aurait constituté une "première". La convention pourrait être soumise à un prochain vote.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le président du conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie, Michel Régereau (archives). (AFP/JEAN AYISSI)

Selon Caroline Ferrera, administratrice CGT, "la majorité (des 35 administrateurs, ndlr) était défavorable (au texte) mais il n'y pas eu de vote, à proprement parler".

M.Michel Régereau (CFDT), le président du CA, a lui indiqué qu'il voterait contre, ce qui aurait constituté une "première". La convention pourrait être soumise à un prochain vote.

Les suppressions d'emplois à l'Assurance maladie proposées par le gouvernement auraient pour conséquence "de limiter sa capacité à investir sur de nouvelles missions" et "donc prendre le risque d'une moindre efficacité pour veiller à la continuité, à la coordination et à la qualité des soins", a ajouté M. Régereau.

"Jusqu'à présent, les présidents des caisses de sécu soutenaient le compromis trouvé avec le gouvernement et cherchaient à obtenir une majorité", a-t-il dit.

Lors de la précédente convention portant sur la période 2006-2009, l'assurance maladie avait supprimé 6.210 postes, réduisant ses effectifs à 75.243 fin 2009 contre 81.453 fin 2005.

"Pour la période 2010-2013, on pensait que vus les efforts déjà accomplis, on arriverait à trouver une solution intermédiaire", a encore ajouté Michel Régereau.

"Le conseil a souhaité la poursuite des négociations dans la perspective de la présentation d'un nouveau cadrage (financier) lors d'une prochaine séance", a-t-il conclu.

La CNAM est soumise à l'objectif gouvernemental du non-remplacement d'un départ de fonctionnaire en retraite sur deux.

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