L'Aube infestée par les moustiques : comment éviter les piqûres ?
A l'instar de Météo France, le site vigilance-moustiques, qui vient de faire son apparition sur internet, publie quotidiennement des informations ainsi qu'une carte de la "météo des moustiques".
Un département de France métropolitaine en alerte rouge, dix-neuf autres en vigilance orange. Non, il ne s'agit pas de crues, inondations et autres épisodes orageux. Le département de l'Aube est depuis vendredi 14 juin en alerte rouge "moustiques", indique le site vigilance-moustiques.
A l'instar de Météo France, l'organisme, qui a fait son apparition sur internet le 1er mai, publie quotidiennement des informations ainsi qu'une carte de la "météo des moustiques". Outre l'Aube, la Guyane, la Réunion et la Guadeloupe sont également en vigilance rouge.
Les outils pour informer...
"Vigilance-moustiques.com est une plate-forme web conçue comme un fil d'alerte sur la présence des moustiques en France et dans le monde, dédiée aux professionnels de santé et au grand public", a expliqué, dans un communiqué, la société privée qui gère le site, créé à l'initiative d'un responsable du fabricant de produits anti-moustiques Manouka.
Le code couleurs permet de savoir si une "alerte" aux moustiques est en cours (rouge), si des piqûres ont été signalées (orange) ou si les conditions sont propices à la prolifération (jaune). Le site est "actualisé quotidiennement grâce à plus de 2 000 pharmacies sentinelles implantées dans toute la France, au concours de professionnels volontaires (entomologistes, médecins…) et du grand public (après modération)", précise le communiqué du site.
... et les outils pour prévenir
"Il faut se munir de répulsif, se couvrir et patienter quelques semaines, jusqu'à l'extinction naturelle de l'insecte", a expliqué à l'AFP Alain Boyer, maire de Barbuise et président du syndicat de démoustication. Selon lui, "les crues et les débordements des nappes phréatiques d'avril dernier ont fait éclore des milliards d'œufs pondus cette année ou les années précédentes". "Faute de financement, seulement 50% des sites larvaires identifiés ont pu être traités", a-t-il poursuivi.
D'après lui, 70 000 euros ont été investis pour pulvériser des insecticides sur 370 hectares, prioritairement dans les zones les plus proches des habitations. Du côté des pharmaciens, "on a augmenté considérablement notre stock de répulsifs et de crèmes apaisantes pour répondre à l'énorme demande des clients", a confirmé Laurence Thommeray, qui exploite depuis 37 ans une des deux pharmacies de Romilly-sur-Seine.
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