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Journée européenne de l'AVC : au premier signe, prévenez vite le 15

À l'occasion de la journée européenne de l'AVC, ce samedi, le message est simple : au premier signe, il ne faut pas hésiter à appeler les secours.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Chaque année en France, 150.000 personnes sont victimes d'un accident vasculaire cérébral ©Maxppp)

Chaque année en France, 150.000 personnes sont victimes d’un AVC, un accident vasculaire cérébral et 60.000 personnes en meurent. À l'occasion de la journée européenne de l'AVC, samedi, il faut rappeler que cet événement est soudain, ne prévient pas, et au premier signe il faut appeler le 15.

Un moyen mnémotechnique utile

La caractéristique d'un AVC, c'est la rapidité, la brutalité d'apparition des signes. Pour reconnaitre les symptômes de l’AVC, un moyen mnémotechnique peut être très utile, il se résume à un mot : VITE. 

Il permet de se souvenir des signes principaux de l'AVC et des réflexes à avoir. 

: visage paralysé.

 I : inertie d'un membre, puisque l'AVC provoque une paralysie d'un côté du corps.

T  : trouble de la parole, une difficulté à trouver ses mots et même à comprendre les personnes autour de vous.

E :  "en urgence" il faut appeler le 15 car plus les médecins interviennent tôt, plus les conséquences d'un AVC seront faibles.

Minimiser les séquelles

Un AVC survient lorsqu'une artère qui alimente le cerveau se bouche ou se rompt, ce qui crée un hématome. Des études ont montré qu'il faut que l'artère soit débouchée dans un délai d'une heure et demie pour minimiser les séquelles liées par l'AVC. "Toute personne témoin des symptômes d'un AVC doit immédiatement prévenir le 15 ", explique le Docteur Sophie Crozier qui travaille aux urgences cérébro-vasculaires de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

"Il faut agir très vite. Il y a des traitements pour déboucher les artères mais il est indispensable que les patients arrivent tôt. Dans la phase aigüe, on peut ainsi réduire le handicap et réduire la mortalité . "

Le Docteur Sophie Crozier, médecin aux urgences cérébro-vasculaires de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris

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