Les urgences hospitalières sont un univers sous pression. À Romilly-sur-Seine (Aube), les insultes sont quotidiennes, et les agressions deviennent parfois physiques. Pour former les infirmières et le personnel d'accueil d'urgence, le major Nocent, négociateur régional du GIGN, conseille notamment d'éviter l'escalade sonore, et de verbaliser les émotions. Les soignants demandent plus de moyensQuand la médiation ne suffit pas, les professionnels du soin doivent prendre leurs distances, et appeler les secours autant que possible. Les membres du GIGN enseignent également quelques prises. "Dans ma pratique de tous les jours, je pense que ça me sera très utile, parce que je suis sur un site où je suis toute seule la nuit", confie une infirmière. Hors micro, les soignants formés réclament également plus de moyens, pour éviter les frustrations et la violence aux urgences.