Urgences : à Brest, 20 heures d'attente sur un brancard

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Les médecins syndiqués d'un hôpital de Brest, dans le Finistère, dénoncent des temps d'attente trop longs aux urgences, en moyenne 23 heures, avant de prendre en charge des patients.
Urgences : à Brest, 20 heures d'attente sur un brancard Les médecins syndiqués d'un hôpital de Brest, dans le Finistère, dénoncent des temps d'attente trop longs aux urgences, en moyenne 23 heures, avant de prendre en charge des patients. (France 2)
Article rédigé par France 2 - N. Poitevin, C. Wormsmer, M. Tregouet, N. Palaudier, R. Massini, J. Fantauzzo
France Télévisions
Les médecins syndiqués d'un hôpital de Brest, dans le Finistère, dénoncent des temps d'attente trop longs aux urgences, en moyenne 23 heures, avant de prendre en charge des patients.

Benoît Corre est encore choqué par son passage aux urgences de l'hôpital de Brest (Finistère) il y a un mois. Il accompagnait son père de 67 ans, victime d'un AVC. Ils ont attendu 18 heures. Son père a été pris en charge, mais l'attente pour les examens est interminable. Selon les soignants syndiqués de l'hôpital, cette attente est loin d'être exceptionnelle. Sur le parking, ils ont affiché le "mur de la honte" : 127 feuilles qui correspondent à 127 patients âgés qui ont attendu au cours de l'été durant de longues heures avant d'être pris en charge.

La direction conteste ces chiffres

"On a un patient de 78 ans qui a attendu 34 heures sur un brancard aux urgences", s'indigne Thomas Bourhis, infirmier et secrétaire général CGT CHRU de Brest-Carhaix. En moyenne, ces patients âgés auraient attendu 23 heures, selon la CGT. Les syndicats pointent un manque de lits et un manque de bras. La direction conteste ces chiffres et assure que l'attente aux urgences ne signifie pas une absence de prise en charge.

Parmi nos sources : 

Le communiqué du syndicat CGT de l'Hôpital de Brest

Le communiqué de presse de la direction de l'Hôpital de Brest

Liste non exhaustive.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.